Echappées

Tu restes quelques secondes encore devant le miroir, avant de descendre, tes doigts qui effleurent le froid de la vitre quand tu descends silencieusement les escaliers, vois les silhouette qui se dessinent, te tire le maigre d’un sourire que tu n’as jamais réellement en ces lieux, dans cette maison. Ton regard ambre qui croise celui de ta génitrice.

— Rentre le ventre.

Tu retiens un soupir, tes traits qui se crispent. Descends les dernières marches en bois. Ton Père déjà prêt à ouvrir, dans une de ses chemises parfaitement lissé, cintré, pantalon de costume brun, le regard vicieux du serpent qu’il est. Le murmure de ses lèvres à ton attention.

— La moindre erreur et tu sais ce qui t’attends.

Opine de la tête, alors que les sueurs froides se glissent dans ton dos à la simple pensée de la malle.  Robe sombre que tu arbores, fluide au long pan transparent, cheveux lâché, tombant parfaitement en cascade sur tes épaules. Izar qui se tient près de toi, être impeccable.

C’est ton père qui ouvre, les laisse entrevoir l’entrée vaste sobre pour ne pas dire dénuée de décoration. Ta mère qui visse ce sourire factice à ses lèvres au même titre que ton père, le début de la Mascarade comme elle a toujours lieu. Ils s’inclinent légèrement, tu suis le mouvement. Lavender qui fait ses courbettes de rigueur.

— Bienvenue en notre noble demeure, je vous en prie entrez. Le voyage n’a-t-il pas été trop désagréable ?

Les mains qui se serrent, les regards qui s’échangent pendant que les elfes de maison s’affairent à retirer les manteaux. Guident les invités de marques jusqu’au patio, donnant sur la place, sobre à nouveau mais confortable de ses canapés et fauteuils. Ton regard qui croise celui d’Evonice et Mnemosyne, les seules amies que tu aies, tu les salues ravie. Puis Uriel, léger sourire à tes lèvres que de le voir. Il est beau, comme toujours, charismatique.

— Uriel. Cela te sied à merveille.

Ta voix pour murmure presque à l’attention de celui qui serait ton fiancé. Et enfin Clovis, avec qui tu ne sais jamais sur quel pied danser.

— Clovis, heureuse de te revoir.

Echappées

Tu n’as jamais été friande Darya de ces phrases toutes faites, un peu trop niaise à ton gout sans que tu n’en pipes le moindre mot, ta génitrice ne se gênant pas de couver sur Uriel un regard doux, presque envieux. Il n’est que ton père n’eut jamais été opulent de sa verbe. Sourire de convenance.

Tes doigts fins qui se logent à la main de ton fiance à celle qu’il usé pour voler la tienne.

— J’en serais ravie. Nous pourrions profiter d’un moment le long de la plage.

Et alors que les familles rejoignent le patio, Uriel t’attire à l’écart, Uriel est facile à gérer, aisé à feindre aimé ou à combler. Et tout ce qui t’éloigne à l’enfer de la maison n’est que trésor à tes yeux. Votre échappée vite interrompue par Clovis.

Tu caches parfaitement ce que tu penses de ce je dois, parce que c’est comme ça que ça doit être, ce n’est surement pas un plaisir plus grand que ça pour Uriel. C’est ce qu’on attends de vous. Tes doigts qui glissent délicatement sur le bras d’Uriel. Ton regard qui glisse aux iris de Clovis.

— Comment devrais-je le prendre Clovis ?

Vipère délicate esquivant les propos fâcheux.

— Les choses sont ainsi. Ceci étant, Uriel s’il t’est inconvenant de passer du temps en ma compagnie, je n’irais nullement te mettre en fâcheuse posture auprès de ton Père ou du mien. Je ne tiens à être un fardeau de plus.

Le ton qui reste calme, ton regard qui ne s’abaisse pas alors que d’un frère tu es passé à l’autre au cours de ta phrase. Loin de toi de froisser Uriel. Tu lui offre même la bribe d'un sourire. Et tu te veux convenante en ne lui imposant pas cette marche.

— Dois-je imaginer Clovis, que tu es recherche d’un moment avec ton frère, d’où l’interruption inopinée ?

Inspiration, ton dos droit, alors que tu replaces quelques mèches graciles.

— Je serais aux abords de la plage, vous n’aurez qu’à me faire signe quand votre moment fraternels sera fini. Qu’aucun de nos géniteurs ne soupçonne quoi que ce soit.

Echappées

Tu n’as pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit que Uriel réponds d’ores et déjà à Clovis. Les choses doivent aller ainsi. Mais c’est plus ton père que tu redoutes, plus que ton égo piqué de n’être qu’une case à cocher. Ton regard qui s’écarquille en les voyant tous les deux crier le Non en cœur, parce que tu ne t’y attends simplement pas, à croire que l’idée de passer du temps ensemble c’était définitivement le pire calvaire qu’on puisse leur infliger.

Et puis la Tornade Clovis. Celle que tu ne peux jamais calculer, jamais anticiper, ses doigts qui se logent à ton bras, t’emporte à sa suite sans que tu ne puisses vraiment riposter, à dire vrai, tu pourrais si tu forçais, mais tu décides de ne pas le faire, alors qu’Uriel s’époumone. Peut-être que tu essaierais de le calmer plus tard.

Une vengeance pour n’être qu’une case à cocher.

Vos corps cachés derrière un talus, et à son rire, emporte le tien, presque silencieux, tes doigts devant tes lèvres.

— ça faisait des lustres que je n’avais pas couru comme ça.

Tes doigts qui attrapent son poignet, pour le tirer à ta suite.

— Quitte à mourir Lestrange, parce que clairement tu viens de me faire plonger dans ta chute en m’embarquant, autant profiter encore un peu. Si La Mort doit nous pêcher tous les deux.

Tu l’emmènes en contre bas, jusqu’à rejoindre la plage, à l’arrière des collines là où même de la maison on ne pourrait vous voir. Tu inspires profondément l’air iodé. Agréable à tes narines.

— Il n’y a vraiment que toi pour faire ça. Je vais finir par te croire masochiste.

Tu retires tes chaussures Darya, rien que pour sentir le sable chaud sur tes pieds.

— C’était juste pour rendre fou Uriel pas vrai ?

Pas par envie d’autres choses, encore moins de passer du temps en ta compagnie surement.

Echappées

La surprise dans ton regard quand il te parle de ton niveau de langage. Clovis n’a pas de détour, quand tu en emplois des milliers. Le papillon de tes cils à son attention.

— Non. Je veux dire avec le temps c’est devenu naturel, je n’y pense plus.

Tu le vois se redresser, épousseter son pantalon, et tu en viens à l’imiter, réalise qu’il te dépasse désormais. Ton regard qui coule sur lui, alors qu’il s’agace de l’hypocrisie de son frère.

— C’est toi qui t’énerve alors que c’est avec moi qu’il est hypocrite. Et tu ne te dis pas que tu lui as enlevé une épine du pied en me kidnappant ?

Ta tête qui bouge doucement de droite à gauche.

— Tu n’as pas besoin de tout prendre. Je m’en voudrais. Et puis j’ai l’habitude. Mais merci.

Parce que c’est bien la première fois qu’on se propose de prendre le blâme à ta place. Et même s’il t’as embarqué, tu n’as pas plus forcé que ça pour t’en sortir. T’hoche la tête doucement, un sourire furtif qui se mue sur tes lèvres, éphémère mais sincère.

— Enlève tes chaussures, qu’on aille toucher l’eau.

Rien ne te rends plus vivante que ça, alors que tu t’avances vers la mer, pour laisser l’eau fraiche submerger tes pieds. Observe les planches de surf au loin, inspire l’air iodé.

— Première fois à la Mer ? Le surf et autre tu as déjà essayé ?

Des activités moldues, que ton père te tuerait si tu t’osais à essayer, et pourtant, c’était agréable de les voir faire. La brise qui s’engouffre dans tes mèches, dans les pans de ta robe, alors que tu marches.

— Qu’est ce qu’il t’est arrivé avec Naomi Avery ? Si c’est pas indiscret. Pas de jugement promis.

En d’autres circonstances tu en aurais eu. Surement.

Echappées

Ton regard qui coule vers lui quand il traite son frère de con, regard légèrement réprobateur, parce que tu veux croire qu’Uriel n’en est pas un. Uriel est simplement ce qu’on attends de lui, ça le rends prévisible, facile à manœuvrer aussi.

— Merci mais je pense que ton frère aura besoin de plus de chance que moi dans cette cohabitation.

Parce que tu n’étais pas niaise et sans cerveau. Ce qui risquait de probablement devenir un problème à terme pas vrai. Il serait à toi de faire aller Uriel là où tu le veux, en le laissant penser que tu mènes la danse. Tu perçois son sourire sincère quand enfin vous touchez l’eau, prends l’air à plein poumons. Le sourire sincère qui se juche aussi à tes lèvres, complet, heureux.

— Tu sais nager ?

Tu te demandes si c’est une folie ce à quoi t’es en train de penser Darya. Alors que t’avance un peu plus loin dans l’eau, trempe ta robe jusqu’à mi-jambe.

— La montagne c’est agréable. Mais je tuerais pour passer tout le reste de ma vie près de l’eau. Un jour Clovis, on devrait faire du surf, même si c’est un truc de moldu, même si c’est presque impossible.

Parce que vos pères vous tueraient. Mais tu t’autorises Darya a rêver un peu. A oublier les convenances juste quelques minutes, même si ça ne dure pas.

— Comment tu as fait ? Pour tout faire capoter ? Pas que je cherche des idées. Mes fiançailles me conviennent.

Mais tu es curieuse, tes doigts qui se perdent dans l’eau, puis le sable, pour récupérer un coquillage, que tu regardes comme un trésor.

— Mais j’ai l’impression qu’avec toi il faut bien s’attendre toujours à tout.

Echappées

La réponse est sèche, et ton sourcil s’arque.

— Avoir une piscine ne signifie pas s’avoir nager.

L’exemple même de ta génitirice, vous viviez à la mer, elle se targuait d’adorer l’eau mais elle était littéralement incapable de nager. C’est particulier de le voir sincèrement réagir aux choses qui lui plaisent, c’est comme un livre ouvert. Et tu te dis que ça finira par lui apporter des problèmes. Même tu n’as pas envie de casser ça aujourd’hui. Pas dans cette parenthèse. Pas ici. Parce que la mer apaise.

— Ennuyeux ? Plus que les moldus ? Je veux bien concéder qu’ils font des choses sympa….

Mais hors de questions de dire qu’ils sont supérieurs en quoi ce soit par contre. Mais il ricane, reprends un peu ses mots, et tu ne sais trop ce que tu dois en penser.

— On gagnerait Clovis. Peu importe leur nombre. Mais les choses sont mieux comme elles sont. Dans cet équilibre.

Tu souris amusée de la suite.

— Que je me préserve pour la femme de ma vie ? Mais j’y travaille Clovis, j’y travaille, je n’ai donné de baiser à aucune femme pour le moment.

Rictus au bord de tes lèvres. Tu sais où il a voulu en venir. Mais tu ne peux pas te permettre de telle attente ou de telles pensées.

— Uriel pourrait être l’homme de ma vie. Ce n’est pas vraiment pourrait, il le sera et c’est tout. Et ca me convient.

Et ça convient à ton père surtout. Uriel c’est la porte de sortie silencieuse, que tu te gardes bien d’expliquer. Tu sors doucement de l’eau, pour le rejoindre sur la rive.

— A quoi elle pourrait ressembler la femme de ta vie Clovis ?

Echappées

Cela te tire un sourire amusé de l’entendre dire que c’est froid. Alors que tu as déjà la moitié de tes jambes dans l’eau, alors que l’eau te semble si agréable, délectable lorsqu’elle est ainsi. Tu vois son sourire à ce qui fut ta boutade. Mais sa réponse te surprends, fait réfléchir pour la première fois. Est-ce que tu te plairais avec une femme Darya ? Et quel genre de femme ? Le papillon de tes cils alors que tu y penses.

Un rire léger, amusé à la suite.

— Pas un des tiens ?

Et que il te tire la langue tu sais ce que cela veut dire.

— Tu ne perds pas de temps. A dire vrai je ne sais pas si je me verrais avec une femme. Pas qu’elle ne m’attire pas, juste que je n’y ai jamais songé…Et si j’avais un type…

Et la première image qui te vient te tire un large sourire amusé.

— Cela rendrait le fantasme d’Uriel complètement irréalisable. Je doute qu’il veuille avoir dans son fantasme le sosie de ta sœur ainée.

Tu souris amusé avant de le rejoindre.

— Pourquoi plutôt une femme me concernant ? D’ailleurs tu n’as jamais pensé, même si c’est impossible que cela pourrait être un homme la personne de ta vie ?

Tu t’attends à tout de sa part, sauf peut-être cette réponse, arque un sourcil réprobateur. A deux doigts de lui dire qu’il est un idiot. Avant d’entendre son rire emplir l’espace.

—  Donc ce n’est pas une femme de ta vie qu’il te faudrait mais Les âmes de ta vie.

Tu pouffes un peu.

— Ton père ferait un avc si tu commençais à te monter un harem mixte si tu veux mon avis. Et Uriel serait fou de jalousie. Enfin surement que pour la partie féminine du dit harem.

Un soupir entre tes lèvres, alors que tu souris doucement.

— Mais pourquoi pas les deux. Mais comment tu gérerais ça ? Je n’imagine pas ça simple de gérer plusieurs amants en plus des états d’âmes de ton partenaire de façade non ?

Beaucoup trop d’émotions humaine à gérer à ton gout.

Echappées

Un petit rire entre tes lèvres avant de te reprendre, secoue doucement la tête. Lève doucement les mains innocente.

— Aucun risque. Promis. Je ne lui volerai pas sa future femme. Je n’oserais pas.

L’eau qui t’éclabousse alors qu’il saute et s’éclate littéralement dans l’eau, trop tard pour le rattraper, tes doigts qui attrapent son bras pour l’aider à se relever.

— ça va ?

Et il hurle de son costume trempé, ça te tire un rire, alors que tu vas pour sortir ta baguette, mais ton regard tombe directement sur la même chose que le sien. Son père et Uriel en haut de la baie, et juste derrière l’ombre de ton Père. Toutes émotions qui s’effacent directement de ton visage.

— Les Problèmes.

Tu déglutis difficilement, t’as juste le temps de lancer un sort récurvite sur Clovis, pour sauver un brin les meubles de son costume, alors que les trois silhouettes s’avancent vers vous, le bas de ta robe trempée, et le regard noir de ton Père qui darde sur toi. Tu sais très bien ce que ça signifie.

— Merci pour la balade.

Dernier souffle entre tes lèvres, presque inaudible, alors que ton Père arrive à ta hauteur, tes muscles qui se tendent, alors que ses doigts glissent à l’arrière de ta nuque, attrapent discrètement tes cheveux, tirent alors que tu forces ta tête à rester droite, ça ne doit pas se voir.

— C’était donc là que vous étiez. Est-ce que tu peux m’expliquer comment tu te retrouves ici, alors que tu devrais être avec Uriel ? Tu sais autant que moi ce que ça veut dire n’est-ce pas ?

La Malle. La Malle. La Malle.

— Je suis désolée, je présente mes plus plates excuses Monsieur Lestrange, Uriel. Cela n’aurait jamais dû se produire, et cela ne se reproduira plus. J’accepterai l’ampleur de la punition quelle quel soit.

— Crois moi que tu n’es prête de l’oublier.

Murmure de ton père. C’est la peur qui habille ton regard, comme il ne le fait jamais. Mais tu ne cilles pas, contient tout. Reste droite. Tu n'oses imaginer la colère qu'il déchainera, si les accords meurent à cause de ça.

Echappées

T’entends la voix de Clovis, presque vaine qui tente de stopper ton père. Il ne lui accorde pas même un regard. Uriel qui t’accuse, il en a le droit, et si tu le pouvais ta verbe lui répondrait bien plus piquante encore, mais tu ne le peux pas. Tes iris qui se logent dans son regard, et avant que tu n’ouvres la bouche, Clovis s’exprime. Prends tout le blâme.

Tu le vois ajouter des choses que tu n’as pas dites, que vous n’avez pas dit, et la gifle qui part. T’as l’impression pendant un instant de voir Izar, et tu sens la culpabilité qui s’immisce. Tu aurais dû vous ramener. Tu aurais dû l’empêcher. Pour éviter ce qui est en train de se passer.

La prise de ton père qui se relâche, un sursis. Tu as juste le temps de le voir sourire au Père Lestrange. Serpent.

—Mais bien entendu Magnus. Vous n’avez à vous excuser, je sais combien les enfants sont parfois difficiles. Et si nous retournions au salon maintenant que tout ceci est réglé si vous voulez bien ?

Et dans l’ombre de ton père, là où Uriel ne peut te voir, ton regard dans celui de Clovis, tes lèvres muettes qui glissent un désolé. Ton attention recentrée à Uriel, furieux. Ton corps que tu ramènes vers lui alors que ton Père avance avec Magnus. La paume de ta main qui glisse doucement contre son torse, un baiser que tu déposes délicatement contre sa joue lentement, Tes doigts qui caressent sa mâchoire crispée. Le faire redescendre. Le calmer. Murmure entre tes lèvres, flatter son égo.

—Tu es beau quand tu es en colère.

Sa main que tu loges entre les tiennes, la glisse contre ta nuque.

—Ne sois plus fâché…

Echappées

Les heures passent, durant lesquelles tu fais de ton mieux pour qu’Uriel redescende en pression, pour le brosser dans le sens du poil, en espérant que peut-être la sentence laissé à Clovis s’apaise et qu’il participe au diner. Mais c’est loin d’en être le cas. Parce qu’Uriel et tu l’as entendu en à fait des caisses, encore et encore.

Tu attends sagement Darya, le bon moment. Vos pères dans le patio à boire, vos mère à la cuisine jamais à bout de leur complaisance, nourriture subtilisée placée dans une boite cachée dans ton dos. Croise Uriel, qui se dirige vers la douche. Tu ne veux aucun soupçon, alors tu glisses la boite sur un buffet du couloir discrètement, colle ton corps au sien passe tes bras autour de lui, avide pour l’embrasser qu’il n’est pas le temps de soupçonner quoi que ce soit.

Lui donner des raisons de s’éterniser peut-être.

Avant de disparaitre dans le couloir, attends qu’il entre dans la salle de bain pour te glisser dans la chambre de Clovis. Ferme la porte derrière toi. Un index sur tes lèvres. T’approche de lui, glisse la boite avant de l’ouvrir pour dévoiler le riz et le poulet frit, fourchette. Murmure.

— J’allais pas te laisser mourir de faim.

Sourire léger.

— Uriel est à la douche, j’ai pas beaucoup de temps. Est-ce que ça va ?

Tu observes sa joue.

— Je suis désolée que tu aies tout pris… Merci de l’avoir fait mais tu n’étais pas obligé.