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contexte

Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)

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la brume et ses condamnés • anastase
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la brume et ses condamnés • anastase Mar 26 Oct - 18:52

je retrouverai en apnée la brume
et ses condamnés dans cet endroit
sans issue au temps suspendu

La lune était haute dans le ciel, annonçant l'heure des mystères et, moins plaisant, des animaux errants. Il s'était glissé dans le quartier moldu de Londres avec sa discrétion de toujours, avec cette manière bien à lui de traîner une carcasse trop peu en vie pour qu'on la remarque réellement.

Les yeux s'étaient levés au ciel, car bien souvent les réponses s'y trouvent : nombreux sont les imprudents qui se persuadent que les hauteurs les mettent à l'abri de tout. Après avoir contourné les façades pour rejoindre les petites ruelles sombres où se pressent l'arrière des habitations, quelques regards experts lui suffisent pour repérer une fenêtre mal fermée. Sans une ombre de sourire aux lèvres, il fait légèrement pianoter ses doigts sales au creux de ses mitaines et entreprend le plus ardu : l'escalade. Ses gestes révèlent la force de l'habitude et il n'éprouve pas grande difficulté à se hisser sur le rebord extérieur de la fenêtre. Un rapide coup d'œil à l'intérieur lui assure que tout est sombre, et qu'il ne semble pas y avoir le moindre signe de vie. Il ouvre donc la fenêtre en grand et pénètre dans l'appartement, non sans faire chuter quelques objets sur son passage qui s'écrasent bruyamment au sol. Un juron lui échappe dans sa langue maternelle, mais il ne ramasse rien pour autant. Une œillade aux alentours lui indique qu'au vu du désordre ambiant des lieux, cela ne ferait pas grande différence.

Avec un soupir, il entreprend alors d'examiner l'endroit. Ouvre les tiroirs, fouille les placards, rajoute du fouillis là où il y en a déjà. Il finit par s'apercevoir de la présence d'un chat, lové sur un coussin, qui lui jette un regard mauvais avant de lui feuler dessus. Un éternuement pour toute réponse, il se détourne et continue son investigation. Dans ce qui semble être une chambre, il repère une sacoche en cuir, qu'il ouvre sans vergogne. À l'intérieur s'entasse du matériel photo : appareil, objectifs, tout y est. Cette fois, une ombre de satisfaction passe sur le coin de ses lèvres. Voilà précisément le genre de chose qu'il est venu chercher. Pareille électronique doit se revendre à un prix d'or, peut-être suffisamment élevé pour lui permettre de se sécuriser plusieurs doses d'un coup.

Refermant la sacoche, il la prend brutalement en mains, et s'apprête à faire volte-face lorsqu'un bruit imprévu lui glace les sangs. Une clé tourne dans la serrure. Complètement figé, il jette un regard désespéré en direction de la fenêtre, calculant ses chances de s'y faufiler suffisamment rapidement pour éviter d'être surpris, mais trop tard, y songer lui prend déjà trop de temps et la porte pivote sur une silhouette masculine qui referme derrière elle avant d'allumer la lumière. Le choc est brutal pour ses yeux fragiles, et il les ferme avec force, le visage plissé d'une sorte de dégoût, sans pouvoir retenir un petit bruit de gorge douloureux.

Un instant se passe avant que même à travers ses paupières, la luminosité se fasse supportable, et qu'il rouvre lentement des yeux qui se posent sur le propriétaire des lieux, qui le dévisage avec l'horreur sur les traits. Définitivement pris le fait, incapable d'échapper à une scène qu'il n'a aucune envie d'affronter, un seul mot lui échappe – parfait résumé de la situation, s'il en est :

Helvítis.

Merde.

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la brume et ses condamnés • anastase Dim 7 Nov - 19:17

✹        @Angantýr Hilmarsson        


It is just a kindred feeling and a song to let you in


De ces nocturnes où tu traînes ta carcasse décharnée dans ta cage d’escalier.
Les épaules sont rompues, les rotules sur le point de se désolidariser.
Et dans ton sang musarde une ivresse cajoleuse, discrète. De quoi atténuer les soucis, faire oublier une fatigue asphyxiante. C’est ça de courir dès que quelqu’un crie au feu, d’être le serviteur désabusé. Tu défais ton col, ouvre ton manteau givré.
À deux doigts de craquer une couture sous tes gestes raides, le tintement des clefs te fait gigoter pour les retrouver. Cache-cache sans naïveté, tu finis par les saisir.
Claquer la porte, balancer ta seconde peau usée sur le dossier d’une chaise au cannage éventré. Les lumières s’allument et c’est les sourcils froncés que tu dévisages le colocataire félin dans une position léonine.
« T’as quoi toi ? »
S’adresser à l’animal ne te transmet rien.
Et soudain ta pupille se fige, endolorie par la torpeur qui te saisit.
Un coup au diaphragme, une asphyxie sous tes côtes.
C’est la surprise qui te rend muet, raide comme un piquet.
Et tu dévisages l’inconnu, l’anonyme vermine qui entre ses mains tient l’un de tes biens. Le voile de désinhibition te quitte violemment, te remet dans le droit chemin. Les idées voilées, tu amorces un mouvement agressif en avant.
Et tu te stoppes soudainement, l’une de tes mains se tend.
« T’es qui ? Qu’est-ce que tu branles chez moi ? »
Le mercure te monte aux sinus, prêt à exploser tes cavités. Car l’envie de balancer l’un des objets jonchant ton sol au visage de l’intrus démange votre silence. Comme si c’était à cet individu de payer.
T’as pas besoin de parler, de tonitruer ton mécontentement.
Evanesco.
La fenêtre derrière lui disparaît, sa sortie s’évanouie derrière ses omoplates creusées. Et si l’envie de lui faire reposer ce qu’il comptait voler est présente, tu tiens trop à ton matériel pour oser le faire toucher le sol.
Alors tu fais un pas avant, puis deux.
« Si j’étais toi je reposerais calmement ce que j’ai entre les mains, ça évitera une plainte pour coups et blessures. »
Tu ne saurais dire pourquoi, mais cet individu t’intrigues.
Dans ton mépris torréfié par la colère, tu t’aveugles.
Dans ses airs de miséreux, tu trouves un pincement, quelque chose qui meut tes violences. Et sans pour autant te secouer, te retirer cette envie de faire craquer des phalanges, tu le dévisages.
« T’es quoi au juste ? »


HRP/RÉSUMÉ
...



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la brume et ses condamnés • anastase Mar 16 Nov - 21:48

je retrouverai en apnée la brume
et ses condamnés dans cet endroit
sans issue au temps suspendu

Triste carcasse figée d'horreur, le fruit de son larcin en mains, n'osant qu'à peine respirer de peur de provoquer un nouveau désastre sur celui qui vient déjà de se produire. Il sursaute inutilement quand la voix résonne pour la première fois, répondant à de terribles instincts de chien battu – de ceux qui anticipent les coups et les éclats de gorge qui les accompagnent. Il voit l'incompréhension passer sur des traits inconnus, puis l'horreur, et enfin une colère détestable mais légitime. On l'interroge violemment et il reste muet, encore incertain du mensonge qu'il va bien pouvoir choisir pour se tirer de ce mauvais pas. Le cœur bat à tout rompre, saisi par la brusquerie des évènements, et la fuite lui apparaît comme une issue préférable. Ses coups d'yeux mécaniques, en coin, dirigés vers la fenêtre par laquelle il est entré le trahissent, et d'un coup de baguette, celle-ci disparaît. C'est sur son visage, cette fois, que se diffuse l'effroi. Un sorcier. Dans un quartier moldu, c'est bien sa veine. De dépit, il se pince les lèvres sans trop s'en apercevoir. Il n'a aucune chance de s'en tirer, même à l'irrégulière – même en faisant jouer de ces poings que tu sembles étrangement réticent à brandir. Il ne comprend pas pourquoi, d'abord, et c'est toi qui l'éclaires sans le vouloir : tu crains pour ton matériel. Lorsqu'il saisit, ses mains se resserrent presque désespérément sur la sacoche, bien heureuses de s'en faire un bouclier de fortune contre ta colère.

L'ultime question a la violence d'un coup. T'es quoi au juste ? Il ressasse un instant, un semblant de courroux au bout de la langue, sans parvenir à trouver ses mots dans sa langue seconde. C'est vrai, ça : qu'est-il ? Tant de réponses pourraient convenir. Un laissé-pour-compte. Un assassin. Un monstre. Indigne et pourri jusqu'à la moelle par sa seule existence. Une carcasse animée d'une vie volée.

Finalement, il trouve la force de desserrer la mâchoire, puis les lèvres, et d'en extraire un anglais comme toujours empreint d'un accent scandinave épais quoique chantant.

Le camé du coin, qu'il crache, hargneux. Mais ça m'étonne pas que tu m'aies jamais vu. Les gens comme toi regardent pas les gens comme moi, normalement.

Il recule d'un pas, comme par peur de provoquer une réaction vive de par ses mots. Serre un peu plus la sacoche contre sa poitrine, promenant des pupilles écarquillées sur ta silhouette qui en jaugent certes la petitesse mais surtout l'irascibilité qui s'en dégagent.

Je repose rien du tout. J'en ai plus besoin que toi.

Ce qui est sans doute tristement vrai. Le désespoir, plus qu'autre chose, commence à perler douloureusement au creux de ses veines, et il se met à chercher bêtement à gagner du temps. À balancer une question d'un ton provocateur, lui aussi, rien que pour retarder le moment de l'explosion, le moment où plus rien ne le protègera et où la punition s'abattra. Le moment où, une fois de plus, il ira se terrer dans un coin sombre pour lécher ses blessures.

Qu'est-ce qu'un sorcier fout dans le quartier moldu, d'abord ? T'as de la chance que j'en sois pas un, de muggi. Tu sors ta baguette comme ça, toi. Vous avez pas un code à respecter, vous autres ?

Une chance plutôt pour lui, en vérité, que le Ministère n'ait pas à s'en mêler. Il n'aurait plus manqué que ça. Mais il espère que cette carte suffira à te faire baisser ta baguette, qui représente pour lui, à l'instant, la plus grande menace.

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