Le monde magique a bien changé dans les années 2000. Il s'est inspiré de la technologie moldue pour évoluer. Ainsi, presque chaque sorcier possède un téléphone portable et un accès au magicnet. Cependant, il est toujours soumis au code du secret et certains conservateurs craignent cette ouverture... surtout dans un monde qui vit encore caché. Les guerres politiques et sociales persistent... (Suite)
le staff
Clovis atlas, ezra, zadig, baron présente
Naomi tom, su-yun présente
Renard alexander, lune, ronan wednesday présente
Lancelot isaac, eleonore, elliot reyn, ciel, friday présente
Froid. (Solitude ?) Froid qui mord, qui engourdit ta bouche à tel point que les mots ne sortent plus que comme de la purée (Ludwig ?) ; et puis les mots cessent, les mots se noient alors les mots s’effacent. Froid devient foi sous la langue ramollie et oui, foi, la foi, il faut garder la foi qui vacille de plus en plus. (Quelqu'un viendra.)
La foi lointaine maintenant ; foi abandonnée, a-t-elle seulement un jour existé ? (Personne ne viendra)
C’est blanc, indifférent ; c’est froid, glaçant. Tellement glacé que ça en devient brûlant, et pourtant ça te chatouille à peine car tu demeures fermée, opaque, calfeutrée dans tes pensées. (Tu l'aimes et lui aussi, il va venir)
Froid affadit, affaisse les goûts et les parfums qui fuient vers d’autres contrées plus accueillantes ; le froid n’est qu’une chape de plomb grisâtre, noirâtre, bleue et triste, lourde, pâteuse, inéluctable. (Personne ne viendra)
Froid étouffe car il chasse les vivants qui cherchent chaleur, le froid t’isole, le froid crée un silence assourdissant ; omniprésent. Le froid n’offre que le bruit de la fuite, les branches qui craquent, les ailes qui s’ébattent, la glace qui craquelle, la pluie qui claque, rince, trempe.
Froid anesthésie, froid vole les odeurs, rend tout plat et pourtant piquant ; si tu inspirais par le nez tu n’aurais qu’une bouffée irritante. Froid bleuit, froid dérobe le toucher maintenant, non satisfait de t’avoir déjà ôté vue, goût, ouïe et odorat.
Le froid pourtant arrondit tes perceptions, les floute et les saborde, mais peut-être est-ce pour t’épargner la souffrance inévitable ? Le battement de tes paupières se fait plus lent mais toi tu délires (Ludwig) ; ton corps chauffe, chauffe, chauffe et offre tout à la glace extérieure mais tu délires tellement que rien ne se passe ; tu ne ressens plus rien, le froid a tout pris et c’est tant mieux ; le froid a tout pris et te prive de voir la déchéance qu’il t’inflige. Je ne veux pas mourir ici.