caractère

l’amour est à réinventer
dans l’épais de l’été, la chaleur étouffante qui rend ta peau moite et humide d’illusions, tu délires. Les hallucinés qui t’observent, les morts te saluent. oui l’amour se fait gras pourtant enrobé de secrets, tu trouves les amants laids, tu trouves les verbes et les sonnets dépassés, tu veux l’instant, tu veux déchirer à coups d'incisives les principes et les attentes. au diable le passé et son souvenir délavé, à feu et à sang le futur qui se veut tremblant et futile, t’es l’éclat même d’un rire échappé, tu es le regard en coin, la décision impardonnable et spontanée, tu es ce que l’on s’interdit.

le banquet des diables
fièrement dressé tu observes les gloutons et tu t’en donne à coeur joie; tu ris au nez des privilégiés, des grands rois mais aussi des malheureux qui s’en contentent. qu’importe le brûlant du courroux, tu es trop violent dans tes sentiments pour te couronner de crainte.
trop virulent dans tes peines aussi, tes attentes sont trop grandes, sûrement, alors tu te blesses aux épines des autres. des chardons dans les cheveux et les doigts recouverts d’échardes tu ne cesses pourtant pas d’avancer
vers les hommes car tu veux les aimer
les vivants pour te rendre ivre
tu veux le savoir sur le bout de ta langue, tu te refuses à mourir idiot

mais le monde tourne trop lentement
tu as arrêté de creuser la terre pour y chercher le visage d’une mère
tu ne faisais que préparer ta tombe , tu te faisais dévorer par les vers et les parasites.

qu’on frappe ton palpitant, encore et encore, pour le réveiller, qu’on provoque tes larmes, qu’on t’ordonne de pleurer, qu’on vienne s’élever à tes côtés, cessez donc d’observer les plaies, de la lave pour cautériser, exposer les souvenirs d’une guerre passée



impatient // fier // franc // violemment honnête // sincère dans ses sentiments // sans pudeur et sans gêne // provocateur // spontané // joie à l’âme // rire aux émois // sensible // fragile // indécent // espiègle // rêveur // le goût du vent // le goût du libre // effronté // doux dans ses verbes // tranchant quand il accuse // il a l’amour dans le regard // mais c’est distant et romancé

serdaigle
COMMENT S’EST PASSÉE LA CÉRÉMONIE DE RÉPARTITION ? qu’importe le titre, il est avec les penseurs, c’est ainsi qu’on s’est présenté à lui, ceux qui veulent le savoir plus que le pouvoir alors tu t’en contente
EST-CE QUE LE PERSONNAGE ÉTAIT SATISFAIT DE CE CHOIX ? fier sous toutes les couleurs, grand mal à concevoir les différences entre ces maisons, grand mal à concevoir ce monde qui se veut soit blanc soit noir
DEUX SOUVENIRS MARQUANTS À L'ÉCOLE la découverte de la bibliothèque, satisfaction qui ne lui collera à la peau que quelques temps seulement - les railleries sur ses cornes quand tu ne peux l’empêcher, les rires sur l’échine et ton pelage alors qu’on essaie de te monter, après tout t’es un presque cheval, un presque humain, un bon à rien  
QU'EST-CE QU'IEL RÊVAIT DE FAIRE PLUS TARD ? redevenir un enfant, qui n’a peur de rien, qui apprends simplement à la lumière d’une bougie, le monde est trop bruyant, le monde est trop violent et les adultes, il les déteste, ils sont laids, ils sont absents de toute causes
SON PLUS GRAND EXPLOIT ses résultats, sûrement. peu intéressé par le sport il ne brillera que par ses notes excellentes et l’attention qu’on lui porte.
SA PLUS GROSSE BÊTISE  être entré dans le bureau du directeur pour entamer un débat qui pour lui avait une très grande importance. cependant il était presque minuit.  
EN QUOI LA MAISON A PU AVOIR UNE INFLUENCE SUR QUI IEL EST AUJOURD’HUI ? aucune. il n’avait pas beaucoup d’amis proches, tout était en surface, tout était là simplement pour plaire, pour flatter les inquiets.  
SON NIVEAU D’ÉTUDE ASPIC


Car je dois vous le dire, je ne supporte pas vos lettres quotidiennes. Je ne suis pas en état de les supporter. Je réponds par exemple à votre lettre et ensuite, je suis apparemment bien tranquille dans mon lit mais des palpitations me traversent tout le corps et mon coeur ne connait que vous. Voilà pourquoi je ne veux pas savoir que tu es bien disposée pour moi car alors pour quelle raison fou que je suis restais-je à mon bureau ou chez moi au lieu de me jeter dans le train les yeux fermés pour ne les rouvrir que lorsque je serai près de toi.
Aurais-je eu l’intention de me dire “ tien “ en signant ?
Rien ne serait plus faux. Non. Je suis mien et éternellement lié à moi. Voilà ce que je suis et il faut que je tâche de m’en accommoder.

⤷ youth
>>20 octobre 2010 // bâtard Rosier, enfant de Aileen et d'un simple sans nom maudit depuis des générations, on t’arrache des bras de ta mère alors que toi tu arraches à la vie une première plainte.
— Tu iras vivre avec ton père en Irlande. Tu grandis en pensant que ta mère est morte car quand tu demandes son nom tu vois l’homme qui porte tes traits devenir muet.  Tu ne poseras simplement plus de questions, tu les trouveras toi-même.
— Ton monde est minuscule alors il deviendra l’astre auquel tu tournera. Moineau à l’allure fière, il est cependant déchiré quand ses mots se font de plus en plus rares. Il se mit à écrire énormément dans un livre, comment vivre, comment aimer, cela deviendra ta bible. La malédiction le ronge et s’il a promis de toujours veiller sur toi, ses recherches pour rompre le mal l'épuisent plus encore. Lui aussi, il est maudit.
— Enfance qui se veut douce, toujours en mouvement, tu t'impatientes rapidement et bien vite les livres manquent, tu te lasses de lire les mêmes pages, les mêmes chapitres.
— Tu sens la paille et l’air frais du matin, isolés des grandes villes c’est dans la campagne silencieuse que tu apprendras le noms des étoiles, les langues mortes et vivantes et l’inclinaison des plantes et leurs secrets. Sous les traits d’un animal tu te sais heureux, si ton père tremble, toi, tu n’as pas peur.
— Ton entrée à Poudlard n’est pas teintée de joie car tu crains qu’à ton retour il ne soit plus homme mais simple oiseau, impossible de le serrer dans tes bras, impossible de toi, cacher tes larmes contre ses chemises toujours froissées.



⤷ scolarité
>>2021 - 2028 // scolarité
— Décevante, tu t’attendais au grandiose du savoir mais tu te trouves face à des murs, tu étouffes.
— Tu t’amuseras simplement des romances et des débauches du corps et du cœur, tu attires l’attention des enseignants de par ton caractère explosif qui se veut juste et droit. mais terriblement écrasant.
— Souvent viré de cours car tu te sentiras obligé de débattre sur un point avec un professeur, tu vas entamer une relation lors de ta dernière année avec un enseignant de Beauxbatons que tu auras rencontré pendant un voyage en France. C’est houleux, violent et sans précédent, tu ne l’aimes même pas, tu aimes l’idée d’être aimé et tu aimes les connaissances qu’il t’offre entre deux baisers.
— Tu veux voyager, tu as le palpitant brûlant alors tu ne feras pas de DEMA, quitteras Poudlard à tes 18 ans. Une simple lettre envoyée à ton amant, un “ adieu, je ne t’aime plus, je vais voir le monde “ dans l’empressement et l’impatience et tu sauteras dans le premier train.
— Les années passent et quand tu rentres lors de tes vacances tu peux constater que les mots de ton père se font de plus en plus rares, qu’il a l’air absent, que quand tu lui parles il t’observe sans comprendre, te sourit et s’éloigne, rejoint les bosquets et ne revient que très tard.
— Puis il jour il n’est pas revenu. T’avais qu’un simple oiseau sur l’épaule et t’as eu envie de lui briser les ailes, t’as eu envie de l’étouffer dans tes mains de lui hurler dessus pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi pourq uoi po ur q uo  i


⤷ berlin
2028 - 2029 // berlin
— Tu entres dans le milieu des arts et de la littérature, petits cercles sorciers d’écrivains, tu ne touches pas à ta plume mais te contente de les écouter parler, ton allemand bancale t’empêche de comprendre parfaitement, rendant la chose encore plus excitante pour ton psyché.
— Si l’attrait pour l’alcool et les dérives des humains est présent, tu restes cependant droit, jugeras les âmes échouées à ta porte qui réclame de ta chaleur quand tout est vide.
— Le français n’a cependant pas abandonné et persiste, ta relation épistolaire se fait plus intense et tu viendras aiguiser ton verbe avec lui. L’oiseau lui t’observe toujours, il te suivra partout et tu ne dis plus de nom pour l'appeler, plus de titre pour le nommer, tu te contentes de l’ignorer mais il y a tout l’amour du monde dans tes gestes. Et il le sait, qu’il est tout pardonné.
— Tu auras une relation avec un auteur, plus âgé que toi, plus expérimenté, il te fait te sentir minuscule et c’est peut-être pour ça que tu es autant resté à compter les défauts de son visage une fois celui-ci endormi. Ce que tu es laid, tu as tant pensé en caressant ses cheveux.
— Il se veut être l’amour fou, l’unique, et pour flatter ses sourires tu joues au jeu, tu fais l’amoureux. Quand il te trompera, encore et encore, tu ne parviendras pas à pleurer et un jour tu en auras assez de feindre l’indignité alors tu quittes Berlin, dans un plumage sauvage, car tu te sens étouffé, tu dois te transformer dans plus de place, dans les champs et les forêts.

⤷ liberté
2030 - 2031 // voyage >> retour en Angleterre
— tu partiras voyager en Egypte, tu y resteras trois mois, puis tu façonneras à la perfection ton français en allant vivre un petit bout de temps à Nice. Tu parviens à vivre avec les économies de ton père mais tu réaliseras bien vite qu’il faut que tu trouves un emploi.
— fin 2030 tu iras trouver un travail à Londres ainsi qu’un petit appartement confortable.


⤷ et le drame
>>2031 // attentat à l’atrium
— tu y étais, sourire aux lèvres et l’attention toute particulière pour ce monde qui grouille sous tes yeux.
— Blessure grave tu te demandes encore comment tu as survécu, blessure grave tu te demandes encore pourquoi tu as survécu. Atteint maintenant de crises d’épilepsie focales, médicalement suivi, médicalement poursuivi car cela t’agace, si t’étais destiné à mourir alors que la mort vienne te chercher car tu ne comptes pas arrêter de courir.

⤷ to this day
>>2032
— tu parviens à trouver un job et tu t’y plais, tu aimes critiquer les critiques et tu aimes chercher les scandales, pire, les causer.