E n f i n.

Le sourire si brillant toute la semaine, de ne plus s’arrêter et d’aller au bout du chemin. C’était fini, plus qu'à finir les derniers dossiers, qu’à voler les derniers sourires. Il avait rangé son appartement, prévu un mail automatique pour qu’on vienne récupérer son furet.

Il était libre. La décision prise, le monde semblait se parer d’un reflet doux et accueillant. Un au revoir si tendre qu’il pourrait en pleurer.  

Il attend le train de 21h32. Sa baguette est sur la table de sa cuisine, avec un mot pour ses pères. Juste un merci.

Il s’en va ce soir Viktor, il va enfin partir. Et il a le cœur si léger à cette idée, il se sent si libre. Plus rien qui le retient, pas même une once de culpabilité. Le monde n’était pas fait pour lui, il allait se libérer de cette charge. Respirer une dernière fois.

Et d’un coup de talon, sauter dans le vide.