L’invitation l’avait un tant soit peu surpris. Tom ignorait grand nombre d’événement qui s’étaient produits durant son incarcération, et quand bien même les informations auraient du lui être remontée lors de sa reprise au ministère, ses pensées étaient bien trop éloignées pour pouvoir en déchiffrer la gravité. Lui qui pourtant, était toujours enclin à écouter les problèmes d’autrui, rien ne l’avait vraiment atteint depuis son retour…

Sur le chemin de traverse, il avait prit son temps. Son temps pour arrivée et son temps une fois qu’il était finalement face au bâtiment toujours fermé. Tom avait attendu un peu, hanté d’une appréhension grandissante. Et pourtant, il avait réussi à prendre son courage qui semblait pourtant inexistant depuis plusieurs semaines, toque délicatement à la fenêtre pour signifier sa présence.

On lui ouvre là porte. Ou plutôt elle lui ouvre la porte.

« Iphigenie. »

Un léger acquiescement de la tête. Le regard qui se pose un instant sur la blonde, si les années avaient été si longue et que le monde lui paraissait si étranger. Si les plus jeunes enfants qu’il avait connu d’avant lui semblait avoir bien grandit, il avait un impression tout autre de ses anciens collègues. Sans vraiment savoir pourquoi ni comment, pour dire vrai, Tom n’avait aucune explication quant à cette impression. Pourtant, ce sentiment n’était pas si assuré face à Iphigenie.

N’ose dire un mot, car il ignore comment lancer la conversation après tant d’année. Et après tout, il n’ignorait pas que l’entente entre Iphigenie et Clovis avait toujours été bonne. Il n’ignorait pas les relations que pouvaient avoir les familles de sang-purs. Il ignorait le fond de cette invitation, aussi plaisante puisse-t-elle être. Alors à défaut de s’exprimer, le regard s’échapper et observe le lieu.

Silence alors, qu’il ne répond pas immédiatement à son hôte. Perdu dans l’espace, observe pour comprendre.

« Bien et toi ? »

Qu’il hausse avec légèreté des épaules. Il n’allait pas bien ou plutôt, il était difficile d’aller bien dans sa situation. Pourtant, y mettre les mots étaient tout autant difficile.

« Tu ouvres un café ? »

Étonné, parce que c’était bien différent du métier d’auror. Trois ans étaient passés et si lui était de retour au bureau, il avait au moins compris qu’elle n’y était plus. Et guidé de son geste, suit Iphigenie jusqu’au bar pour s’y asseoir. Bien différent des lieux dans lesquels il passait la majorité de ses soirées.  

La proposition lui étire un rictus sombre. Le désir du whisky, mais la peur de l’après. De l’instant présent, mais de celui de ce soir. Car une fois encore, lorsqu’il quitterait Iphegenie, Tom sait où ses pas le guideront, parce que ce soir semblable à tous les autres soirs depuis sa libération, il n’arrivera pas à dormir, à accepter.

« Va pour le jus de citrouille. »

Bien longtemps qu’il n’en avait pas bu.

« Le lieu te correspond bien. »

La couleur et les quelques décorations déjà mises en place.

Une tristesse évidente.

« Ça te va bien. »

Une question qui lui brûle les lèvres, mais lui-même, ces derniers temps cherche à éviter celle des autres.

Naturellement, il en vient à hausser les épaules. Tom arrivait à imaginer qu’il était dur de passer d’auror à propriétaire de salon de thé, et que de fait, il était difficile d’avoir un aperçu nouveau sur l’opportunité. En vérité, s’il ne comprenait pas la réaction de sa cadette, c’était simplement parce que l’ex-condamné ignorait la raison de ce retrait au sein du ministère. Sans doute, avait-il entendu des rumeurs et des collègues en parler depuis son retour, mais l’information était entrée par une oreille pour en ressortir par l’autre. Déjà, parce qu’il n’était pas le genre de personne qui s’accrochait aux rumeurs, mais surtout parce qu’il avait malheureusement bien d’autres choses, plus personnelles, qui encombraient déjà ses pensées. Alors, il ne pouvait pas rajouter tout ce qui concernait Iphigénie, quand bien même Tom l’avait toujours apprécié.

« Disons que c’est surtout différent, alors j’imagine que ça peut donner cette impression ? »

Profite alors du jus de citrouille qui lui a été servi par étapes. D’abord submergé par la couleur pour ensuite y tremper simplement les lèvres. La texture qui lui semblait si lointaine et bien plus encore lorsqu’il finit par en boire une gorgée. Un goût oublié qui donnerait l’impression que Tom en buvait pour la toute première fois.

« Un délice. »

Qu’il ne peut alors s’empêcher de clamer dans une expiration bruyante.

« L’ambiance au bureau était si désastreuse avant même mon retour ? »

Un rire jaune qui éclate pour disparaître tout aussi vite. Tom savait pertinemment qu’il n’était pas le centre du monde et que durant ces trois dernières années grands nombre de personnes sont entrées et sortis du bureau. Des problèmes, des drames. Sans nul doute. Peut-être qu’il aurait dû refuser la proposition de revenir, bien que la problématique soit là : il ne savait rien faire d’autres, lui qui depuis toujours avait voulu suivre les traces de son père. Bien que même ce rêve, il l’avait brisé, comme bien d’autres choses.

« Au moins, personne ne viendra t’embêter vue que tu es ta propre patronne. »

Légère pensée au fait que Clovis était devenu le chef du bureau en même temps que son retour. Une nouvelle qui lui restait au travers de la gorgée, bien qu’il en aurait été comblé de joie sans toute cette histoire.

« Ça sera avec joie, j’ai beaucoup de temps. »

Du moins, c’est ce qu’il tend à penser.

« Tu as une idée de quand tout sera terminé ? Tu as peut-être même besoin d’aide ? »

Peut-être que d'avoir les mains prises durant son temps libre lui permettrait de penser à autre chose.

L’oubli pourtant peu anodin, que durant ces trois années et pour beaucoup, ce n’était pas que l’arrestation de Tom. C’était aussi, la disparition de Clovis qui avait été considéré comme mort durant l’attaque en Norvège. Une équipe pourtant habituellement triomphante qui n’était jamais revenue entière et s’était même détruit plus encore au fils des jours qui ont suivis. Si ces trois ans lui avaient semblées être interminable, le monde lui, avait continué de tourner durant son absence lointaine. Au début, ils avaient été tristes, désorientés et déstabilisés. Mais peu à peu, car les jours continuent et que le monde regorge d’événements tous aussi stupéfiant que dramatique, le passé fini toujours pas s’estomper. D’une façon ou d’une autre.

Haussement d’épaule brusque.

« Effectivement. »

Enfin pas totalement, car ses oreilles ne couraient pas dans tous les coins. Mais il en avait assimilé une grande partie. Pas vraiment se qui la concernait elle et son frère, mais Tom avait appris le sens de cet attentat évoqué par Clovis lorsqu’il était venu le chercher à Azkaban. Mais bien naïf de ne pas comprendre l’impact que cela avait eu sur les deux plus jeunes Fawley. Alors que s’il aurait bien dû retenir une chose de son passé, était que la justice et l’opinion d’autrui n’étaient jamais très en faveur de ceux que l’on souhaite voir comme coupable.

Quelques gorgées qu’il continue de chérir cet instant présent, pourtant si simpliste aux yeux de tant d’autres. Accepte volontiers d’un acquiescement lorsqu’elle lui en propose un second verre. Convaincu que le jus de citrouille ferait fureur ici, quand bien même il était semblable à tous les autres jus de citrouille. Palais perdu, qui n’avait plus aucune comparaison possible.

« Oh ! C’est donc plus proche que je le pensais ! Dis-moi ce dont tu as besoin, deux baguettes c’est mieux qu’une. Après, je préfère quand même te prévenir que je suis un peu rouillé. »

La magie ne s’oubliait peut-être pas, mais ne pas avoir formuler la moindre chose durant trois ans pouvait parfois être délicat. Si les souvenirs et les maniements étaient toujours là, quelques parts dans sa tête comme des schémas automatiques, la réunion avec sa baguette avait été un peu conflictuel. Elle qui pensait avoir été abandonnée.

« Tu sais déjà chez qui tu vas te fournir ? Ou tu vas aller à droite et à gauche pour trouver se dont tu as besoin ? »

Il n’avait pas beaucoup de notion dans la gestion d’un salon de thé, mais à forcer d’écouter les conversations des gérants des bars qu’il fréquentait, Tom avait tout de même quelques informations.

« Moins bien qu’avant. »

Qu’il vient se noyer d’une grande gorgé du jus de citrouille. Le sourcil qui s’élève légèrement.

« T’imagines bien qu’on ne m’a pas renvoyé sur le terrain et qu’ils ne comptent pas le faire avant un bon bout de temps. »

Un soupir rempli de lassitude. Tom n’avait pas vraiment la carrure d’un employé de bureau, et l’action avait toujours été son sens de ce métier.

« Alors beaucoup de paperasse, de suivi. De nouvelle rencontre. Certains protocoles ont changé aussi ? J’ai l’impression de devoir apprendre pleins de chose, comme si je n’avais jamais été dans ces bureaux. »

C’est l’impression que ça lui donne.

« Et puis avec les quelques départs, que les têtes que je connaissais le plus ne sont plus autour de moi. »

Qu’il parle de toi, dans sa diagonale, mais aussi de Clovis. Lui qui avait gagné un bureau bien plus important depuis son retour d’entre les morts. Léger rictus de dégout.

Il buvait ses paroles avec un bien grand intérêt. Les yeux grands et l’acquisition du visage. Tom était bien heureux de voir que le monde continuait de tourner, que les changements étaient possibles. Mais surtout, que les personnes qu’il avait côtoyées autrefois n’était pas dans une misérabilité semblable à la sienne. Voir qu’ils été préparés, bien engagés.

« Effectivement, tu es bien préparé ! »

Qu’il aurait presque envie de l’applaudir tant ces quelques faits pourtant si simplistes lui paraissaient incroyable. Fini alors son second verre de jus de citrouille.

« Une nouvelle pâtisserie ? Ou il est possible que je connaisse ? J’imagine que tu as fais quelques tours avant de te décider de faire affaire avec eux ! »

Car pour que son business marche, il y avait intérêt à ce que le menu soit fabuleux. Si l’idée du partenariat avec un pâtissier était bénéfique pour eux deux, car l’un devait réaliser une commande en gros, en plus de gagner peut-être quelques clients supplémentaires par la pub que pouvait faire le salon de thé. Mais l’avantage du salon était qu’il était possible de se poser entre amis pour se détendre et discuter, une façon de se libérer et de profiter dans un cadre particulier.

Son regard alors, s’élève une dernière fois pour observer le premier étage. Acquiesce lorsqu’elle vient évoquer Chance.

« Effectivement, je suis plus ou moins sous sa garde, comme si j’étais une nouvelle recrue ahah (rire court et dénuée de la moindre sincérité). L’avantage au moins, de ne pas avoir quelqu’un qui me juge ou chuchote derrière mon dos, mais bon, il reste assez occupé. Après tout, il y a beaucoup de nouvelle recrue de ce que j’ai vue, depuis mon départ. »

Léger soupir. Certains qui le regardait d’un œil emplit de méfiance. A son plus grand déplaisir, car se sentir observer alors que Tom ne se sentait déjà pas à sa place rendait les choses d’autant plus difficiles et déplaisantes.

« Pour Vanitas ? Je prends note. »

Un de ses anciens collègues qu’il n’avait pas vraiment côtoyés, à l’instar d’Iphigénie et Clovis.

« J’imagine que je verrais bien comment ça évolue. »

Qu’il hausse les épaules, lui qui pourtant, n’étais pas connu pour être un homme passif et docile. Car si le test était présumé pour le ministère, c’était aussi une manière de voir pour lui si oui ou non, le métier d’auror lui tenait toujours autant à cœur. S’il se sentait toujours autant d’attaque pour exercer ce métier. Léger regard de biais lorsqu’elle vient lui proposer de visiter le lieu, un court sourire qui se dessine sur ses lèvres.

« Avec plaisir. »

Que Tom vient abandonner la tabouret sur lequel il était assis. Fait un léger tour de l’étage du coin de l’oeil, d’un air interrogateur.

« J’imagine qu’il n’y a pas grand-chose d’être ici, la grande salle et j’imagine ici les toilettes ? »

Qu’il questionne tout de même malgré l’indication. La possibilité que peut-être, les lieux aient été modifiées.  Caresse le bar sur son passage pour finalement s’aventurer jusqu’aux escaliers, quelques pas pour commencer à grimper et apercevoir légèrement se qu’ils s’y trouvaient.

« Goût de luxe à ce que je vois, une deuxième salle ! Bien moins rangée par contre. »

Cherche la taquinerie où il là trouve, bien moins enjoué qu'autrefois. Prend aussi note que les deux-trois choses rangements qu’il restait à faire semblait se concentrer sur le second étage. Continu son ascension jusqu’à être éblouit par la grande baie vitrée qui éclair le lieu.

« Ça à du te couter cher, non ? »

Car s’il avait bien compris une chose lorsqu’il visitait des maisons avec Alba était que, plus le lieu était éclairé, plus le prix grimpait.

« Oh ! »

Qu’il clame alors, avec un certain semblant de surprise. Lui qui avait proposé son aide, n’avait pas imaginé qu’elle serait immédiatement réclamée. Son visage qui passe alors part beaucoup d’étape. Lui qui observe silencieusement la salle, les sourcils froncés et quelques rides qui se forment au centre de son front par le pincement de ses muscles faciaux. Un travail qui ferait pourtant rire n’importe quel sorcier, aussi médiocre pouvait-il être. Mais Tom avait cette crainte, lui qui n’avait pas réussi à s’installer dans son appartement miteux et avait décidé d’opter par l’utilisation de ses mains plus que de sa magie. Craignant un retour de sa baguette, craignant d’avoir oublier les sorts pourtant si basiques.

« C’est gentil de sa part. D’ailleurs en parlant de lui, comment va-t-il ? »

S’imaginer pouvoir garder un si grand et lumineux espace pendant plusieurs années sans même l’utiliser, sans même le proposer sur le marché. Le garder là, laissant la poussière du temps prendre possession des lieux lui paraissaient être un rêve si impossible. Qui était pourtant existent dans certaines familles. Léger soupir alors, que ses épaules tombent. Il n’avait pourtant jamais été à plaindre.

Acquiesce alors lorsqu’elle propose d’entamer la pose dans la salle. Ecoute attentivement l’idée qu’elle avait du lieu, pour éviter de poser plus de problème que d’aide apportée. S’imagine un instant le rendu de cette pièce si grande et solaire, les plans avaient l’air assez complet. Un rendu qui permettrait à chacun d’être dans son coin sans vraiment s’inquiéter des aprioris ou de donner l’impression d’être observé par d’autres clients trop curieux. De quoi offrir, un vrai tant de détente aux personnes qui viendraient s’installer quelques heures dans son salon de thé.

« Ça me semble être une bonne idée, j’imagine qu’on verra une fois que tout est installé. »

Les risques parfois, que sur le papier le plan soit bien meilleur qu’une fois réalisé. Mais ce genre de cas, ne pouvait être remarqué qu’une fois que le travail avait été effectué. S’attelle alors à la tâche, attrape sa baguette qui se trouvait à l’endroit habituel d’avant. Une hésitation qui ne fait aucun doute, tente un accio assez hasardeux sur un des paravents. L’objet semble incertain, un peu trop tremblant mais arrive pourtant à bon port. Tout comme le second.

Un instant qu’il viendrait presque à prendre confiance en lui, car malgré les tremblements des objets volant, tout fini par arriver à bon port. S’accroche alors à une table qu’il vient amener à sa place, mais l’accio qui s’arrête en plein vol, le bois qui s’écrase. Si la chute n’était pas énorme, elle était suffisante au point de fissurer l’un de ses pieds.

Ses yeux grands ouverts qu’il se crispe entièrement. Semblable à un enfant coupable qui viendrait de se faire prendre sur le fait.

« Désolé, c’était pas vraiment prévu. »

Comme beaucoup d’autre chose dans son existence. Une longue expiration, qu’il se rend compte que prendre la confiance si vite n’était pas une si bonne chose.

« Je te laisserais peut-être faire les déplacements un peu plus fragile… »

Notamment les plantes, qu’il n’avait pas envie que les pots explosent et que la terre salisse le sol.

Si en temps normal, la douceur et l’optimiste dont faisait preuve Iphigénie à son égard, ne l’aurait pas dérangé. Mais cette fois-ci, Tom était assez gêné par les événements, des faits de toute évidence inconfortables. Il savait pourtant, dans le fond, qu’elle n’avait pas totalement tort. Que la magie soit une chance, qu’il suffisait d’essayer et de persévérer. Et que quand bien même des ratés étaient possibles, probables, cette même magie finissait bien souvent à réparer les fracas. Il était là finalement, avec cette sensation d’être de retour à Poudlard : à découvrir la magie pour la première fois de manière sincère. Il n’était plus question des légers acquis découverts sur la volée grâce à ses parents, mais bien d’une réelle pratique.

Et au fond, trois ans d’absence étaient à ses yeux, identique à onze ans d’ignorance. Alors il avait soupiré. Plus encore lorsqu’Iphigénie avait réparé la table qui avait été victime de son sortilège. Le réconfort n’était pas vraiment quelque chose qui marchait sur lui depuis sa sortie d’Azkaban, autrement aurait-il sans doute déjà fini de se morfondre à tout va de ses journées.

« Ce n’est peut-être rien ici, mais c’est différent ailleurs. »

Dans d’autre circonstance que la décoration d’un futur salon de thé. Comprend alors pourquoi malgré son retour de quelques mois, il n’a toujours pas été réhabilité. Ni en tant qu’auror, ni en tant que personne apte à se rendre sur le terrain. Un déclic, une page qui venait de se tourner.

Mais malgré la crainte ressentie, Tom n’avait pas abandonné. Il n’avait pas opté pour la facilité. Quelques chaises encore, qui avaient chutés sous ses accio maladroit, mais son taux de réussite était tout autant notable. S’il n’était pas fier de l’instant présent, sans doute s’en rendrait-il compte une fois rentrée chez lui, lorsque rien ni personne ne serait capable de le retenir. Et au cours des minutes qui passent, des meubles qui virevoltent dans les airs au bon désir des baguettes, les indications d’Iphigénie ont réussi à être suivie au pied de la lettre.

Un regard admiratif dans un premier temps, de son travaille mais aussi du sien : de ses idées et de sa réalisation.

« C’était une très bonne idée. »

Qu’il recule alors, d’un pas pour avoir une vision plus globale. Pour tenter, essayer de se mettre dans les chaussures des futurs clients, dont il ferait sans doute parti peu après l’ouverture du lieu.

« Mais j’aurais plus tendance à mettre les espaces en diagonale en y réfléchissant ? Car sinon, les clients ne vont pas se battre pour avoir les sièges les plus proche de la baie vitrée ? »

Parce que le soleil était éclatant même si la vue donnait surtout dans la rue. Mais quitte à passer du bon temps autour d’une tasse de thé, pouvoir dorer au soleil était vraiment un plus.

« Après je ne sais pas ce que tu en penses. »

Qu’il avait presque honte, de s’imposer comme ça. Parce que la confiance en soit s’était déjà échappée depuis un bon moment maintenant.

« Autrement, c’était un plaisir de t’aider vraiment. »

Un sentiment qui venait du fond du cœur. Un remerciement qu’il aurait souhaité formuler pour cette chance et cette considération qu’elle lui avait offerte. Iphigénie qui pourtant, doit déjà vivre avec ses propres problèmes.

« Comme j’ai l’impression de te ralentir un peu, je n’ai pas envie que tes plans soient chamboulés. »

Et qu’un désastre soit causé par sa faute, qui repousse l’ouverture d’un lieu si charmant.

« Alors je ferais peut-être mieux de te laisser aujourd'hui, mais je reviendrais. »

Du moins, si elle acceptait de se mettre encore plus dans les problèmes en servant à la vue de tous, un homme qui avait été enfermé en haut d'une tour.